5 préjugés à briser sur le handicap psychique

5 préjugés à briser sur le handicap psychique

Qu’est-ce que le handicap psychique ? Comment se traduit-il dans l’environnement professionnel ? Nous nous associons à Talentéo pour briser 5 préjugés sur cette famille de pathologies. 

1/ Ce n’est pas vraiment un handicap

Le premier préjugé, et le plus répandu, est la mise en cause de la véracité du handicap psychique.

Si une personne est atteinte de dépression ? « Elle est certainement de nature fragile », si elle a des troubles anxieux ? « Elle est surement peureuse ».
Ce stéréotype peut donc s’avérer lui-même handicapant car il provoque la peur d’en parler et surtout l’incompréhension de la part de l’entourage. Contrairement aux idées reçues, ces formes de pathologies existent et sont définies par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Elles sont même reconnues en France comme un handicap par la loi de 2005.

2/ Handicap psychique et handicap mental, c’est la même chose

Ici encore, il s’agit d’un a priori très répandu. Les pathologies psychiques ne doivent pas être confondues avec la déficience intellectuelle.

La pathologie psychique n’induit pas de limitation intellectuelle, ce qui est atteint c’est la capacité pour la personne malade de solliciter ses capacités de réflexion, d’anticiper les conséquences de ses actions, de s’organiser voire parfois de s’occuper d’elle dans des gestes qui apparaissent simples aux autres personnes.

3/ Toutes les personnes qui ont un handicap psychique sont dangereuses

Si certaines pathologies, telles que la dépression, sont dangereuses pour les personnes en étant atteintes, d’autres, comme la schizophrénie, peuvent l’être pour leur entourage.
Cependant, de nombreux traitements adaptés existent. Ils permettent une régularisation et une atténuation de l’impact du handicap.

Saviez-vous que le ‘mal-être’ apparent n’est pas le seul symptôme indicateur d’un handicap psychique ?

La réalité est plus complexe avec une multitude de pathologies menant à des manifestations différentes…
Si des troubles bipolaires provoqueront une alternance entre périodes d’euphorie et baisses de moral, le burn-out se traduira par le sentiment d’une très forte fatigue.

4/ Cela ne vous concernera jamais

85 % des handicaps surviennent au cours de la vie.

Une affirmation qui est également valable pour les troubles psychiques. Si un individu peut avoir des prédispositions, il faudra le plus souvent un événement déclencheur pour que cela se transforme en pathologie. La perte d’un proche, un stress intensif ou un accident de la vie font partie des imprévus pouvant mener à un handicap psychique.
Cependant, cela ne signifie pas que votre vie s’arrêterait là, bien au contraire ! La première étape, la plus difficile, est de déceler et d’accepter le handicap. Comme pour toute difficulté, il est important d’en parler aux bonnes personnes.

5/ Une personne atteinte de handicap psychique ne peut pas travailler

Emploi et handicap psychique sont loin d’être incompatibles !

De nombreuses personnalités en sont d’ailleurs atteintes. Nous pouvons notamment citer :

Cette liste, non-exhaustive, nous prouve qu’il est possible de concilier handicap et carrière professionnelle. Si vous êtes en poste, la médecine du travail peut vous apporter une première aide. N’hésitez-pas à vous adresser également à la Mission Handicap de votre entreprise. Vous pourrez ainsi bénéficier d’aménagements pour que seules les compétences s’expriment !

Vous souhaitez en savoir plus sur les handicaps psychiques ? N’hésitez-pas à (re)découvrir le dernier épisode de notre série « Bon sens !! Mais c’est bien sûr ! » :