Café RH avec Mickaël Zhiti

Café RH avec Mickaël Zhiti

@talentEgal vous présente chaque mois le parcours métier d’un étudiant, jeune diplômé ou expérimenté. C’est le moment de prendre quelques minutes autour d’un bon café et d’ouvrir les champs des possibles… en découvrant le portrait de septembre 2016.

Mickaël ZHITI, 51 ans
Ingénieur d’étude et développement

Mickaël travaille actuellement en tant qu’Ingénieur Etude et Développement au sein d’une SSII à Brest nommée APSID depuis un peu plus d’un an. Il est actuellement détaché chez Thalès à Gennevilliers.

Décrivez-nous votre parcours ?

J’ai effectué deux années d’étude en IUT Génie Mécanique et Productique et une année en construction mécanique (à Besançon). J’ai travaillé en parallèle de mes études au sein de bureaux d’études en Franche-Comté (missions en construction mécanique) et en tant que dessinateur projeteur, toujours en construction mécanique, pour l’industrie automobile principalement. Puis j’ai été professeur pendant trois ans pour me réorienter par la suite en tant qu’Analyste Programmeur en Informatique Industrielle. J’avais l’ambition de devenir ingénieur, donc j’ai commencé à chercher une formation pour atteindre cet objectif. Lors d’une formation au CRM (Centre de Réadaptation de Mulhouse) en 2009, j’ai rencontré le directeur du site d’Alcatel Lucent de Brest qui m’a proposé de faire mon stage à Brest et d’intégrer une formation de niveau I à Telecom Bretagne. J’ai alors pu intégrer et réussir une formation en Master en Ingénierie des Systèmes Informatiques Communicants en alternance à Telecom Bretagne. Par ailleurs, j’ai été accompagné par @talentEgal entre 2011 et 2013 (stage et formation), le CRM, Télécom Bretagne comme Alcatel-Lucent en sont partenaires. Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir besoin de leurs compétences et de leur engagement. En effet, pour des personnes en difficultés, il est difficile de s’insérer au monde du travail malgré la volonté. Malgré mon alternance chez Alcatel-Lucent je n’ai pas pu intégrer l’entreprise qui était en pleine restructuration. J’ai travaillé pour ALTRAN, société de conseil, où j’ai pu participer à une mission là encore chez Alcatel-Lucent en tant qu’ingénieur qui a duré trois ans. Puis l’aventure APSID a commencée.

Quelles sont vos missions :

Au sein de Thales Communication&Sécurité à Gennevilliers, je m’occupe de l’intégration, de la validation et de la qualification du système développé. Il s’agit de :

L’intégration : un système est composé de plusieurs modules que nous assemblons pour en faire un ensemble-la validation : développer les outils de tests, concevoir les tests, exécuter les tests – La qualification : analyser les résultats des tests pour qualifier le système

Quels sont les projets dont vous avez pu être fier ?

Au sein d’Alcatel Lucent, j’ai travaillé sur le projet collaboratif MAZZADO et sur le projet mobilité (développement de logiciel téléphonique pour les tablettes et Iphones). Chez Thalès TUS (Thales Underwater System), j’ai travaillé sur un programme de défense de la patrouille maritime française. Actuellement, je travaille sur un système de sécurité. Ces différents projets m’ont permis de participer à un grand projet de recherche et développement et de travailler au sein d’équipes multidisciplinaires permettant de démontrer ma valeur.

Votre journée type :

Je travaille dans un contexte agile, avec des itérations courtes de 2 semaines. Cette journée est ponctuée de réunion qui dure 20 minutes où chacun va parler de ce qu’il a fait la veille, des problèmes rencontrés et de ce qu’il souhaite accomplir dans la journée.

D’après vous, quels sont les prérequis pour s’épanouir dans ce secteur d’activité ?

Dans l’informatique, il faut être autonome, ne pas trop se spécialiser, rester assez ouvert aux technologies et également aux secteurs d’activités et ne pas hésitez à mettre les mains dans cambouis.

Et si vous souhaitiez passer un message aux étudiants, quel serait-il?

Il faut avoir un esprit ouvert ! Et il faut faire les choses pour l’autre et ne jamais les faire pour soi même car nous, les ingénieurs, avons tendances à concevoir des choses qui ne seront jamais utilisées car trop complexes ou pas assez intuitives. Enfin, ce n’est pas l’utilisateur qui doit d’adapter à l’outil informatique mais l’outil qui doit s’adapter aux usages de l’utilisateur, d’où les systèmes intuitifs.